Le marché de la fleur est considéré comme l’un des rares marchés en France à ne pas avoir connu de crise. Les fleurs restent ainsi parmi les cadeaux les plus offerts, sans effets de mode, ni de risque saisonnier.
En dépit des petites fluctuations, le secteur demeure représenté en grande partie par les indépendants qui génèrent 75% du chiffre d’affaires global. Uniquement 5% des fleuristes font partie d’un réseau de franchises et tiennent à se diversifier en s’appuyant sur des concepts innovants positionnés surtout sur le libre-service ou le low-cost.
Ce secteur rassemble pas moins de 15 104 entreprises référencées en 2017, pour un nombre global de 31 180 emplois, et affiche un volume d’affaires de 1,97Md€.
Durant cette même année, plus de 5,3 millions de ménages français ont acheté des fleurs à l’occasion de la Toussaint, soit un total de 128,3M€ de dépenses globales.
En se lançant dans ce secteur, il faut évidemment tenir compte de la concurrence directe des entreprises présentes sur sa zone de chalandise. Ainsi, il est nécessaire d’étudier certains éléments pour dégager les points forts et faibles du marché et choisir un positionnement stratégique :
A l’issue de cette analyse, le fleuriste doit donc définir les éléments essentiels à fournir à sa clientèle. Ceci lui permet d’implémenter sa propre stratégie en vue de se distinguer de ses concurrents.
D’un autre côté, ce dernier doit aussi penser à la concurrence indirecte qui peut venir des autres canaux de distribution :
En effet, il est important d’avoir une idée sur ces différents acteurs et d’évaluer leur densité au sein de sa zone de chalandise. La présence d’un nombre élevé d’établissements reflète l’importance de l’offre et de la demande dans la zone, il faut donc se démarquer pour séduire et fidéliser le client (produits de qualité, services impeccables,…).
Lors de son étude, le fleuriste doit également préparer un questionnaire et rencontrer sa future clientèle pour connaître ses attentes à l’égard d’un fleuriste. Il doit donc se rapprocher au maximum d’elle afin de savoir le sentiment de chacun.
D’une part, cette analyse donne la possibilité de déterminer la fiabilité de son projet, et d’autre part, forger un profil type de clientèle grâce aux diverses données inscrites dans le questionnaire (âge, sexe, catégorie socioprofessionnelle,…). Le fleuriste pourra ainsi choisir le concept de la franchise qui répondra au mieux aux ambitions de ses prospects.
Il est important de noter que pour exercer ce métier le fleuriste doit nécessairement s'inscrire au répertoire des métiers. Il peut en parallèle être inscrit à la Chambre de commerce.