Le secteur de la fleur est en développement continu et se porte toujours bien malgré les légères fluctuations. Fortement dominé par les indépendants, le secteur reste cependant ouvert aux réseaux de franchise qui se présentent avec des concepts innovants et un positionnement stratégique sur le libre-service ou le low cost.
En effet, le marché de la fleur est l’un des rares marchés en France non structurés autour de grandes enseignes. En réalité, uniquement 5 % des fleuristes font partie d’un réseau, représentant ainsi 25 % du chiffre d’affaires de ce secteur.
Généralement, les fleuristes sont le premier circuit d’achat de végétaux avec environ 40 % de parts de marché.
Selon la Fédération Française des Artisans Fleuristes, en 2016, le secteur a réuni 5 909 entreprises, employant au moins 1 salarié, avec une faible disparité entre les régions. Par ailleurs, 57 % des dirigeants d’entreprise sont des femmes, ayant un âge moyen de 46,5 ans.
Au 31 décembre 2016, la profession fleuriste a concentré 15 567 salariés, soit un repli de 2,5 % contre 2015. Moins de 2 765 salariés en 5 ans. Alors que la strate des 6 salariés et plus n’a représenté que 9 % des entreprises en nombre, elle comptait 30,5 % des salariés.
Au cours de l’année 2016, 14,5 % des entreprises fleuristes ont annoncé avoir rencontré des difficultés de recrutement.
D’autre part, 13,5 % des entreprises ont assuré la formation d’au moins un salarié en 2016. Au total, une durée de 14 heures 30 minutes a été réservée pour la formation continue des salariés sur toute l’année. Divers types de formations ont été ainsi assurées :
D’un autre côté, 14 % des dirigeants non salariés ont suivi au moins une action de formation en 2016, soit une durée de 25 heures et 30 minutes.
Une véritable concurrence entre les plus de 15 000 fleuristes en France est apparue par l’élévation en puissance des différents canaux de distribution : grandes surfaces alimentaires, surfaces de bricolage, jardineries, producteurs cherchent à acquérir des parts de marché du secteur en offrant une large gamme de végétaux d’intérieur.
Pour faire front à ce contexte, les fleuristes, qui représentent plus de deux milliards d’euros, profitent de plusieurs avantages concurrentiels dont leur image de spécialiste, leur aptitude à conseiller les clients et à s’accorder avec le nouveau mode de consommation, ou encore leur emplacement en centre-ville. Le levier de croissance du secteur reste la vente en ligne, proposée par de nombreux réseaux.