En France, il existe au-delà de 15 500 fleuristes réalisant un volume d’affaires d’environ 1M€/an. Ces derniers représentent plus du tiers de la commercialisation de fleurs et plantes, aux côtés de leurs concurrents : jardineries, grandes surfaces, pépinières et vendeurs sur les marchés. Professionnels et créatifs, ils sont considérés comme référence de la vente de fleurs et plantes, chose qui les protège souvent des nouvelles formes de concurrence.
Depuis 2009, le marché français de la fleur a été affecté par la crise d’où la réduction du panier moyen puisque les clients demandent des compositions florales moins coûteuses, même si les volumes de vente tendent à se maintenir. Sur le long terme, le panier moyen évolue et s’élève aujourd’hui à environ 225€/an, pour tous types d’achats et de réseaux.
Le marché est caractérisé par une forte saisonnalité, ainsi, plus de 25% des ventes concernent des événements ou fêtes récurrentes dont la Saint-Valentin, la Fête des Mères, les fêtes de fin d’année et la Toussaint. Néanmoins, les fêtes familiales font équilibre à cet aspect. Le chiffre d’affaires est formé à 80% par les ventes de fleurs coupées et de plantes fleuries. Les compositions florales, où les marges sont les plus importantes, représentent 15% des ventes. Le reste du chiffre d’affaires est réalisé par les ventes d’accessoires comme les vases et les articles de décoration.
Le marché est dominé par les indépendants, malgré le fait que les réseaux de franchise se déploient rapidement. Notons que les franchises sont celles qui réalisent la plus forte croissance de volume d’affaires.
Pour réussir son activité, le fleuriste doit surtout bénéficier des qualités du chef d’entreprise, le métier de fleuriste étant assez dur. C’est pourquoi, être un bon fleuriste revient à être compétent sur le plan technique et artistique, ainsi que sur le plan de la gestion et de la communication.
Pour faire prospérer son commerce, le fleuriste doit jouer sur plusieurs volets, par exemple en :
L’investissement nécessaire pour créer une boutique de fleurs varie généralement entre 10 000€ et 150 000€, même plus, tout dépend de l’emplacement ou encore de l’ampleur des travaux à établir. On peut donc estimer, selon les cas, un chiffre d’affaires compris entre 30 000€ et 120 000€, généré au bout de la première année d’activité. Souvent, le chiffre d’affaires moyen d’un petit magasin de fleurs sans employé en rythme de croisière tourne autour de 90 000€/an.
Réellement, ce résultat dépend en premier lieu de la maîtrise du taux de marge brute qui sera très élevé si le fleuriste maîtrise idéalement la gestion de ses achats, commercialise des compositions florales à forte plus-value et offre des services supplémentaires comme la livraison,... La diminution des pertes, particulièrement pour les fleurs coupées, et le suivi des charges de personnel sont aussi importants.